- Objet d’étonnement ou de discussion: Le rapport à l’eau : les vertus purificatrices ou corruptrices de l’eau, le rapport spirituel à l’eau
Émission à auditionner: Changer de linge ou prendre un bain? « [P]endant une grande partie de l’histoire de la Nouvelle-France, les médecins déconseillaient avec vigueur de prendre des bains. Ils affirmaient que l’eau était néfaste pour l’hygiène.» Au lieu de prendre un bain, les médecins préconisaient plutôt le changement de chemise (qu’on appelait alors «linge»). Ressource web : L'eau et les Nouveaux mondes. Les Européens « lorsqu’ils observent les Amérindiens dans des activités aussi banales (pour nous) que nager, se laver, se baigner, les missionnaires, sont très surpris de voir que les Amérindiens nagent et marchent dans l’eau sans en mourir ». Denis Delâge - Objet d’étonnement ou de discussion: Le type de gratification à donner aux exploits militaires Ressource web : Sur la pratique du scalp encouragée par les colonisateurs: « Le scalp permet pour les Européens d’établir un contrôle des pertes adverses et de constater l’efficacité de leurs alliés autochtones, tout en les incitant à combattre plus durement.», Mathieu Le Hunsec
- Objet d’étonnement: Les canons de la beauté (associés à la couleur de la peau ou aux modes vestimentaires) Émission à auditionner: Les monstres du Saguenay rappelant les Français Lecteur: Jean-François Blais (4e histoire de Nouvelle-France) L'historien Jean-François Blais,« relate le témoignage du chef Donnacona selon qui il y aurait, au bout de la rivière Saguenay, un royaume dans lequel les habitants seraient habillés comme les Français et qui seraient à la fois humains et monstres.»
- Objet d’étonnement: Les marques de la spiritualité
Émission à auditionner: Lecteur: Jean-François Blais (5e histoire de la Nouvelle-France) «Les Amérindiens ridiculisaient les Français à cause de leur barbe, explique JeanFrançois Blais. À prime abord, ça peut paraître anodin, mais cela a eu des conséquences inattendues pour les Jésuites qui tentaient de convertir les Amérindiens : si ceux-ci ridiculisaient les hommes qui portaient la barbe, comment les Jésuites réussiraient-ils à leur faire admettre un Dieu barbu ?» Source de références : GARNIER, Charles, Lettre de Saint-Charles Garnier à son frère, le père Henri de Saint-Joseph, carme, de Teanaustayae, sans date (1645 ?), Rapport de l’archiviste de la province de Québec, Imprimeur de Sa Majesté le Roi, 1929-1930, p. 35 (pas en ligne) - Objet d’étonnement: La dite sauvagerie et cruauté des Sauvages Ressource web : La torture du brodequin infligée à une Européenne enceinte accusée de sorcellerie, A consulter: http://www.alloprof.qc.ca/h1136 Émission à auditionner: Les carcans en Nouvelle-France Lecteur: Jean-François Blais (7e histoire de la Nouvelle-France) L'historien différencie le carcan, le pilori et le cheval de bois et cite des circonstances d'emprisonnement. Émission à auditionner: Lecteur: Jean-François Blais (15e histoire de la Nouvelle-France) Mathurin Jouaneaux « a construit une des habitations les plus inusitées de Nouvelle-France, relate Jean-François Blais : pour mieux se protéger des attaques iroquoises, il a bâti sa maison sous terre ! » Pour en savoir plus : FAILLON, Étienne Michel, «Histoire de la colonie française en Canada», Bibliothèque paroissiale, pp. 9, 102-105, 540-541
Anecdotes 2014 (travail en cours)
inspirées de Sylvie
VINCENT et Bernard ARCAND, L’image de l’Amérindien dans les manuels scolaires du Québec, Les classiques des sciences sociales, 1979
- Les Amérindiens des manuels sont hostiles ou menaçants : ils « surgissent à l'improviste », « se glissent», « grouillent », se fondent à la forêt. C'est ainsi qu'en page 409, le Boréal Express titre en gros caractères : PANIQUE À LA FRONTIÈRE DU NORD-OUEST : LES BOIS DE VINCENNES "GROUILLENT" D'INDIENS.
Anecdotes écartées
- Le billard en Nouvelle-France Lecteur: Jean-François Blais (8e histoire de la Nouvelle-France) « Le jeu de billard ne date pas d’hier, explique Jean-François Blais. Et à l’époque de la Nouvelle-France, on aimait bien le pratiquer. Et le pratiquer comme aujourd’hui, c’est-à-dire en mélangeant les plaisirs du vin et du jeu. Et ce, autant dans les hautes sphères de la société que dans les plus basses. Tellement que les autorités ont dû imposer des règlements et sévir à l’occasion».
- La connaissance des étoiles Lecteur: Jean-François Blais (11e histoire de la Nouvelle-France) « Les premiers chroniqueurs de la Nouvelle-France, explique l'historien Jean-François Blais, pensaient trouver chez les autochtones une société sauvage, c’est-à-dire sans civilisation et sans grande connaissance, surtout des astres. Ils ont été surpris de se rendre compte que non seulement ils avaient une certaine connaissance des étoiles, mais ils avaient aussi regroupé celles-ci en constellations, tout comme en France.» Pour en savoir plus : LAFITEAU, Joseph-François, «Moeurs des sauvages ameriquains, comparées aux moeurs des premiers temps», Charles Estienne Hochereau, 1724, pp. 235 – 238
- Le rapport à la forêt des Français et des Amérindiens Lecteur: Jean-François Blais (12e histoire de la Nouvelle-France)
- L'état de la science à l'époque de la Nouvelle France Lecteur: Jean-François Blais (23e histoire de la Nouvelle-France) Plusieurs jalons de nos connaissances ont été élaborés pendant ces quelques siècles qu’a duré la Nouvelle-France (l’électricité, la théorie de l’évolution, les machines à vapeur, la découverte de la vitesse de la lumière).
- Ces étranges mystiques... Lecteur: Jean-François Blais (29e histoire de la Nouvelle-France) « Mère Marie-Catherine-Joseph-de-Saint-Augustin est considérée comme l’une des figures fondatrices de l’Église canadienne, précise Jean-François Blais [...] Toute sa vie, elle sera aux prises avec d’étranges visions de dragons, de démons et de saints en plus de souffrir d’étranges maladies dont elle acceptait les souffrances «pour plaire à Dieu».
- La chasse-galerie Lecteur: Jean-François Blais (29e histoire de la Nouvelle-France) « Alors que pendant des années j’ai présenté les origines de la Chasse-Galerie comme étant médiévales, explique Jean-François Blais, remontant à un certain Sieur de Gallery, il semblerait que tout cela soit faux. »
- Les déchets en Nouvelle-France Lecteur: Jean-François Blais (39e histoire de la Nouvelle-France) « Cette semaine, je vous présente une émission en odoramat, car je peux vous assurer qu’après cet épisode, vous ne regretterez nullement l’odeur des rues de la Nouvelle-France et que vous leur préférerez l’odeur des automobiles !, explique l'historien. »
- la traite d'esclaves
- Une fausse histoire d'amour Lecteur: Jean-François Blais (27e histoire de la Nouvelle-France) Les amours du jeune Rouffio et de la belle Louise Cadet pourraient inspirer l'Ingénu.
- L'enfant de Normandie Lecteur: Jean-François Blais (40e histoire de la Nouvelle-France) L'historien relate l'histoire « incroyable [...] d’un enfant vivant en Normandie, mais qu’une belle-mère jalouse aurait fait abandonner en Nouvelle-France. »
- Les familles reconstituées de la Nouvelle-France Lecteur: Jean-François Blais (26e histoire de la Nouvelle-France) « Les unions étaient-elles plus solides et durables? »» se questionne l'historien.
- Une discussion avec le Huron sur le monde des esprits
- Une discussion avec le Huron sur le monde souterrain
Intégrale 2014
- Objet d’étonnement ou de discussion: Le rapport à l’eau : les vertus purificatrices ou corruptrices de l’eau, le rapport spirituel à l’eau
Émission à auditionner: Changer de linge ou prendre un bain? « [P]endant une grande partie de l’histoire de la Nouvelle-France, les médecins déconseillaient avec vigueur de prendre des bains. Ils affirmaient que l’eau était néfaste pour l’hygiène.» Au lieu de prendre un bain, les médecins préconisaient plutôt le changement de chemise (qu’on appelait alors «linge»). Ressource web : L'eau et les Nouveaux mondes. Les Européens « lorsqu’ils observent les Amérindiens dans des activités aussi banales (pour nous) que nager, se laver, se baigner, les missionnaires, sont très surpris de voir que les Amérindiens nagent et marchent dans l’eau sans en mourir ». Denis Delâge - Objet d’étonnement ou de discussion: Le type de gratification à donner aux exploits militaires Ressource web : Sur la pratique du scalp encouragée par les colonisateurs: « Le scalp permet pour les Européens d’établir un contrôle des pertes adverses et de constater l’efficacité de leurs alliés autochtones, tout en les incitant à combattre plus durement.», Mathieu Le Hunsec
- Objet d’étonnement: Les canons de la beauté (associés à la couleur de la peau ou aux modes vestimentaires) Émission à auditionner: Les monstres du Saguenay rappelant les Français Lecteur: Jean-François Blais (4e histoire de Nouvelle-France) L'historien Jean-François Blais,« relate le témoignage du chef Donnacona selon qui il y aurait, au bout de la rivière Saguenay, un royaume dans lequel les habitants seraient habillés comme les Français et qui seraient à la fois humains et monstres.»
- Objet d’étonnement: Les marques de la spiritualité
Émission à auditionner: Lecteur: Jean-François Blais (5e histoire de la Nouvelle-France) «Les Amérindiens ridiculisaient les Français à cause de leur barbe, explique JeanFrançois Blais. À prime abord, ça peut paraître anodin, mais cela a eu des conséquences inattendues pour les Jésuites qui tentaient de convertir les Amérindiens : si ceux-ci ridiculisaient les hommes qui portaient la barbe, comment les Jésuites réussiraient-ils à leur faire admettre un Dieu barbu ?» Source de références : GARNIER, Charles, Lettre de Saint-Charles Garnier à son frère, le père Henri de Saint-Joseph, carme, de Teanaustayae, sans date(1645 ?), Rapport de l’archiviste de la province de Québec, Imprimeur de Sa Majesté le Roi, 1929-1930, p. 35 (pas en ligne) De ROCHEMONTEIX, Camille, Les Jésuites et la Nouvelle-France au XVIIIe siècle : d’après des documents inédits, Paris, A. Picard et fils, 1906 – à la p. 339, il mentionne que les Jésus étaient sans barbe, mais sans donner de source. SAGARD, Gabriel, Histoire du Canada et voyages que les frères mineurs recollects y ont faicts pour la conversion des Infidelles, Paris, 1636 – Livre second, Chapitre XXIII - Objet d’étonnement: La dite sauvagerie et cruauté des Sauvages Ressource web : La torture du brodequin infligée à une Européenne enceinte accusée de sorcellerie, A consulter: http://www.alloprof.qc.ca/h1136 Émission à auditionner: Les carcans en Nouvelle-France Lecteur: Jean-François Blais (7e histoire de la Nouvelle-France) L'historien différencie le carcan, le pilori et le cheval de bois et cite des circonstances d'emprisonnement. Sources et pour en savoir plus : BOYER, Raymond, «Les crimes et les châtiments au Canada français du XVIIe au XXe siècle», Ottawa, Cercle du livre de France, 1966 «Bulletin de recherches historiques», vol. 3, 1897, p. 14 LEJEUNE, Paul, «Relation des Jésuites», vol. IX, 1636 «Jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France», vol. I et IV Émission à auditionner: Lecteur: Jean-François Blais (15e histoire de la Nouvelle-France) Mathurin Jouaneaux « a construit une des habitations les plus inusitées de Nouvelle-France, relate Jean-François Blais : pour mieux se protéger des attaques iroquoises, il a bâti sa maison sous terre ! » Pour en savoir plus : FAILLON, Étienne Michel, «Histoire de la colonie française en Canada», Bibliothèque paroissiale, pp. 9, 102-105, 540-541 MASSICOTTE, E.-Z.,«Le castel souterrain d’un colon de Montréal au 17e siècle», Bulletin de recherches historiques, vol. 44, 1942, pp. 137-138 MASSICOTTE, E.-Z., «Contribution à la petite histoire», Cahier des dix, vol. 9, 1944, pp. 245-246 (même texte que celui qu’on trouve dans le BRH) L’écho du cabinet de lecture paroissial de Montréal, 1871, pp. 19-20